TOME 1 : Tintin et les Cars Eurolines
lettre du 29 octobre 2006
Note de l’auteur : Ces aventures sont contées dans un style ampoulé à une heure où je ferais mieux d’être au lit, sous ma couverture. La concordance des temps n’est pas respectée parce que je ne maîtrise le style ampoulé que quelques heures par jour, après quoi je recommence à parler au présent de l’indicatif.
Depuis mon premier voyage en Russie lors d'un voyage scolaire en classe de troisième, j'avais juré d'y retourner un jour, alors...
Après de longues pérégrinations dont je vous passerai les détails (elles furent longues et ennuyeuses, parfois infructueuses et décourageantes) j’obtenai mon visa pour la Russie, ainsi qu’une autorisation de transit pour la Biélorussie, obtenus tous deux dans des ambassades du XVIè arrondissement parisien. Je pouvais enfin quitter le sol français, destination Moscou, la capitale de l’éternel pays des Tsars et des Soviets : La Russie. Contrée de Lénine et Dostoïevski, la Russie est aussi le pays du Cirque Traditionnel, où les jongleurs ont depuis longtemps outrepassé les lois de la physique pour accomplir des exploits inégalés dans le reste du monde. Des larmes plein les yeux - je quittais en même temps que la France ma très chère Charline, chez qui je vivais depuis quelques mois, d’abord à Lyon, puis à Nanterre - je m’engageais vers la gare routière de Paris-Gallieni d’où un car devait m’emmener jusqu’à Moscou. Premier obstacle à 6h 25 du matin, quand la guichetière m’annonça d’un ton amer que le conducteur du car était mort d’un arrêt cardiaque durant la nuit (nous apprîmes plus tard qu’il était mort dans un Hôtel à Sofia, et que les autorités Bulgares n’avaient pas prévenu la famille du conducteur, qui resta donc quelques jours à Sofia, garé à côté de lui le car qui devait me faire traverser l’Europe) et que le départ serait retardé.
À 8h, un car au départ pour ladite Bulgarie nous embarque pour l’Allemagne ou un autre car nous attendra, à la gare de Karlsruhe. Intéressant. Quand ça ? On l’ignore, mais on nous préviendra sur place où se rendre pour prendre notre correspondance. Formidable, j'ai toujours rêvé de visiter la gare routière de Karlsruhe! Durant l’attente causée par la fin peu enviable de mon cher pilote de car, entre deux étreintes passionnées avec ma susnommée Charline - dont je suis l’amoureux d’ici bientôt deux ans - je rencontrai un jeune Allemand, francophone comme ne le sont que les Germains, qui me tint compagnie dans le car jusqu’à Nüremberg où il rentrait après des vacances bien méritées chez sa petite amie, "Erasmus" à Paris. Je discutai ensuite sur une aire d’autoroute avec un Bulgare rentrant chez lui après trois années passées à Paris pour passer un doctorat de physique. (NB : Ne faites pas attention à la concordance des temps, je suis très fatigué) Finalement, après une dizaine d’heures passées dans un car high-tech, où des écrans plats sortant des murs diffusent des films -Dieu soit béni- en anglais, nous arrivons a Karlsruhe, où un bon vieux car soviétique à deux étages nous attend en soufflant d’immenses volutes de gasoil.
Nous abandonnâmes les Bulgares pour pénétrer dans l’antique engin qui devait nous faire traverser les contrées polonaises et biélorusses, direction Moskva. En pénétrant dans le bus, nous comprenons rapidement que nos trois nouveaux pilotes ont traversé l’Europe à bord de l’engin un nombre incalculable de fois, et qu’ils vivent dans ladite machine. Les passagers doivent s’asseoir au premier étage, le rez de chaussée étant plus ou moins la maison des chauffeurs. À l’avant, la cabine de pilotage comporte cinq ou six sièges, un écran de télé permettant aux trois chauffeurs (dont celui qui a le volant en main) de regarder les cassettes vidéos diffusées à l’étage supérieur pour le confort des passagers. Cette cabine servant de zone fumeurs (en effet, ayant pris 4 h de retard à Karlsruhe, les chauffeurs avaient décidé de ne pas prendre de pause, ni pour les repas, ni pour les pauses-pipi, tous les fumeurs se réunirent plusieurs fois dans cette cabine) est séparée du reste du “rez de chaussée” par de magnifiques rideaux de flanelle. Ce rez de chaussée est très... cosy. Matelas, couvertures, cafetière, théière, micro-ondes, évier, toilettes (avec vue sur le paysage), rien ne manque. Les chauffeurs nous servent d’ailleurs le thé un certain nombre de fois, il suffit d’aller les voir dans leur cabine pour qu’ils fassent fonctionner leur bouilloire électrique aux allures de butagaz intergalactique. Il paraît que cet engin est en fait un samovar électrique, nous approchons la Russie a grands pas. Nous roulons de nouveau, j’ai réussi à choper une super place : j’occupe à moi tout seul les cinq sièges du fond (comme nous ne sommes que sept ou huit dans le car, tout le monde a, de toute façon, quatre ou cinq sièges pour soi) ce qui me permettra de m’allonger confortablement durant la nuit. Ce que je fais rapidement, après m’être enfilé la moitié des “Clochards Célestes” de Kerouac. La nuit est sans histoire, les films russes en noir et blanc ne m’empêchent pas de sombrer dans un sommeil profond, sauf à 4 h du matin, où un douanier agressif me secoue et me demande mon passeport dans une langue inconnue.
Au matin, nous sommes en fait en Pologne, et en descendant chercher du café, je prends peur : les chauffeurs ayant décidé de ne pas faire de pause ce matin, ils profitent d’une ligne droite pour se passer le volant, et réalisent des prouesses acrobatiques pour éviter de perdre cinq minutes. Je n'ai pas mon permis et je n'oserais pas critiquer des professionnels mais je suis quasiment sûr qu'il existe quelque part une loi qui interdit ce genre de pratiques. Je remonte m’affaler dans le car, et regarde par la fenêtre le paysage. Comme il ne semble pas y avoir d’autoroutes traversant la Pologne, nous faisons toute cette partie du voyage sur des sortes de routes nationales, où roulent aussi bien des poids lourds que des voitures à cheval qui sont nombreuses, et cadrent bien dans le paysage de maisons de bois et de paysans labourant leurs terres à mains nues. J’ai l’impression de visiter les années cinquante, impression qui perdurera durant la traversée de la Biélorussie, ainsi que durant ces premiers jours à Moscou.
Nous traversons donc la Pologne, puis arrivons dans l’après-midi à la frontière biélorusse, ou je remplis non sans une certaine difficulté des papiers qui me permettront de traverser le pays, mais également d’entrer en Russie, sans avoir à subir l’assiduité bien connue des douaniers Russes. Pour rendre plus aisé l'entrée des étranger dans leur pays, les autorités ont eu la charmante idée et l'incroyable gentillesse d'imprimer des papiers bilingues, en Russe et en Biélorusse afin que tout un chacun puisse s'y retrouver. Comme les douaniers ne tolèrent qu’une bouteille d’alcool par passager et qu’une de mes camarades de bus en possède deux, je passe la frontière avec une bouteille de Ricard dans ma housse de guitare. Avant notre passage devant les militaires Biélorusses, notre car nous abandonne, nous prendrons un autre car de l’autre coté des douanes. Finalement c’est le même car qui nous attend, mais les chauffeurs nous préviennent qu’à Brest, à quelques minutes de là, nous allons devoir prendre un nouveau bus. Nous arrivons donc à Brest, où les conducteurs apprennent par radio qu’ils doivent en fait nous conduire jusqu’à Minsk. Entre Brest et Minsk, la propriétaire de la bouteille de Ricard sort ladite bouteille pour faire goûter à ses nouvelles copines cet incroyable breuvage français. Elle m’en sert un plein godet (sans eau, ces rustres boivent ce breuvage déjà infâmement sucré avec du jus d'orange, j'ai préféré éviter une douloureuse expérience...) que j’accepte à contrecœur après y avoir versé quelques gouttes de mon eau minérale afin de ne pas sombrer dans un coma éthylique à la première gorgée. Par chance, nous nous arrêtons quelques minutes plus tard, et tandis que ces demoiselles sortent du car pour fumer une cigarette, j’en profite pour jeter mon pastis dans l’évier. À 20 h nous arrivons à Minsk, et la grande bouteille de Ricard est finie depuis longtemps...
Si l’été indien a réchauffé le mois d’octobre en France, il n’en est pas de même dans la capitale de la Biélorussie, et je sens pour la première fois le froid s’infiltrer sous mes fourrures polaires flambant neuves. Après quelques minutes d’attente, un nouveau car nous prend en charge, il est fraîchement repeint, et une partie des sièges a été ôtée, de ce fait je ne peux m’allonger sur ceux du fond, qui doivent être en réparation quelque part dans les garages d’Eurolines. Commence alors une nuit pénible, allongé sur quatre sièges, puis deux, puis de nouveau sur quatre (dans ce dernier cas je bloque le passage, le buste sur une banquette, les jambes sur l’autre et les fesses tombant sans cesse dans le gouffre entre ces deux rangées de sièges.
A neuf heures du matin, nous arrivons (enfin) à l’entrée de Moscou, mais nous passerons 1h 30 dans les bouchons, pour être finalement déposés a 10h 30 à la gare routière. Durant ces premiers bouchons moscovites, j’ai l’occasion d’apercevoir que sur tous les grands axes routiers, il y a au centre une voie réservée à la police, à l’armée et aux services du gouvernement. Cette voie est empruntée par de très nombreuses Mercedes noires, alors que sur le périphérique ne se pressent que des vieilles Lada datant généralement de l’époque soviétique. À midi, Fabienne -qui est à Moscou depuis deux mois- vient me chercher à la gare, pour me faciliter l’atterrissage dans ce milieu hostile et étranger qu’est la Russie.
Alors... “En route vers de nouvelles aventures !”
lettre du 29 octobre 2006
Note de l’auteur : Ces aventures sont contées dans un style ampoulé à une heure où je ferais mieux d’être au lit, sous ma couverture. La concordance des temps n’est pas respectée parce que je ne maîtrise le style ampoulé que quelques heures par jour, après quoi je recommence à parler au présent de l’indicatif.
Depuis mon premier voyage en Russie lors d'un voyage scolaire en classe de troisième, j'avais juré d'y retourner un jour, alors...
Après de longues pérégrinations dont je vous passerai les détails (elles furent longues et ennuyeuses, parfois infructueuses et décourageantes) j’obtenai mon visa pour la Russie, ainsi qu’une autorisation de transit pour la Biélorussie, obtenus tous deux dans des ambassades du XVIè arrondissement parisien. Je pouvais enfin quitter le sol français, destination Moscou, la capitale de l’éternel pays des Tsars et des Soviets : La Russie. Contrée de Lénine et Dostoïevski, la Russie est aussi le pays du Cirque Traditionnel, où les jongleurs ont depuis longtemps outrepassé les lois de la physique pour accomplir des exploits inégalés dans le reste du monde. Des larmes plein les yeux - je quittais en même temps que la France ma très chère Charline, chez qui je vivais depuis quelques mois, d’abord à Lyon, puis à Nanterre - je m’engageais vers la gare routière de Paris-Gallieni d’où un car devait m’emmener jusqu’à Moscou. Premier obstacle à 6h 25 du matin, quand la guichetière m’annonça d’un ton amer que le conducteur du car était mort d’un arrêt cardiaque durant la nuit (nous apprîmes plus tard qu’il était mort dans un Hôtel à Sofia, et que les autorités Bulgares n’avaient pas prévenu la famille du conducteur, qui resta donc quelques jours à Sofia, garé à côté de lui le car qui devait me faire traverser l’Europe) et que le départ serait retardé.
À 8h, un car au départ pour ladite Bulgarie nous embarque pour l’Allemagne ou un autre car nous attendra, à la gare de Karlsruhe. Intéressant. Quand ça ? On l’ignore, mais on nous préviendra sur place où se rendre pour prendre notre correspondance. Formidable, j'ai toujours rêvé de visiter la gare routière de Karlsruhe! Durant l’attente causée par la fin peu enviable de mon cher pilote de car, entre deux étreintes passionnées avec ma susnommée Charline - dont je suis l’amoureux d’ici bientôt deux ans - je rencontrai un jeune Allemand, francophone comme ne le sont que les Germains, qui me tint compagnie dans le car jusqu’à Nüremberg où il rentrait après des vacances bien méritées chez sa petite amie, "Erasmus" à Paris. Je discutai ensuite sur une aire d’autoroute avec un Bulgare rentrant chez lui après trois années passées à Paris pour passer un doctorat de physique. (NB : Ne faites pas attention à la concordance des temps, je suis très fatigué) Finalement, après une dizaine d’heures passées dans un car high-tech, où des écrans plats sortant des murs diffusent des films -Dieu soit béni- en anglais, nous arrivons a Karlsruhe, où un bon vieux car soviétique à deux étages nous attend en soufflant d’immenses volutes de gasoil.
Nous abandonnâmes les Bulgares pour pénétrer dans l’antique engin qui devait nous faire traverser les contrées polonaises et biélorusses, direction Moskva. En pénétrant dans le bus, nous comprenons rapidement que nos trois nouveaux pilotes ont traversé l’Europe à bord de l’engin un nombre incalculable de fois, et qu’ils vivent dans ladite machine. Les passagers doivent s’asseoir au premier étage, le rez de chaussée étant plus ou moins la maison des chauffeurs. À l’avant, la cabine de pilotage comporte cinq ou six sièges, un écran de télé permettant aux trois chauffeurs (dont celui qui a le volant en main) de regarder les cassettes vidéos diffusées à l’étage supérieur pour le confort des passagers. Cette cabine servant de zone fumeurs (en effet, ayant pris 4 h de retard à Karlsruhe, les chauffeurs avaient décidé de ne pas prendre de pause, ni pour les repas, ni pour les pauses-pipi, tous les fumeurs se réunirent plusieurs fois dans cette cabine) est séparée du reste du “rez de chaussée” par de magnifiques rideaux de flanelle. Ce rez de chaussée est très... cosy. Matelas, couvertures, cafetière, théière, micro-ondes, évier, toilettes (avec vue sur le paysage), rien ne manque. Les chauffeurs nous servent d’ailleurs le thé un certain nombre de fois, il suffit d’aller les voir dans leur cabine pour qu’ils fassent fonctionner leur bouilloire électrique aux allures de butagaz intergalactique. Il paraît que cet engin est en fait un samovar électrique, nous approchons la Russie a grands pas. Nous roulons de nouveau, j’ai réussi à choper une super place : j’occupe à moi tout seul les cinq sièges du fond (comme nous ne sommes que sept ou huit dans le car, tout le monde a, de toute façon, quatre ou cinq sièges pour soi) ce qui me permettra de m’allonger confortablement durant la nuit. Ce que je fais rapidement, après m’être enfilé la moitié des “Clochards Célestes” de Kerouac. La nuit est sans histoire, les films russes en noir et blanc ne m’empêchent pas de sombrer dans un sommeil profond, sauf à 4 h du matin, où un douanier agressif me secoue et me demande mon passeport dans une langue inconnue.
Au matin, nous sommes en fait en Pologne, et en descendant chercher du café, je prends peur : les chauffeurs ayant décidé de ne pas faire de pause ce matin, ils profitent d’une ligne droite pour se passer le volant, et réalisent des prouesses acrobatiques pour éviter de perdre cinq minutes. Je n'ai pas mon permis et je n'oserais pas critiquer des professionnels mais je suis quasiment sûr qu'il existe quelque part une loi qui interdit ce genre de pratiques. Je remonte m’affaler dans le car, et regarde par la fenêtre le paysage. Comme il ne semble pas y avoir d’autoroutes traversant la Pologne, nous faisons toute cette partie du voyage sur des sortes de routes nationales, où roulent aussi bien des poids lourds que des voitures à cheval qui sont nombreuses, et cadrent bien dans le paysage de maisons de bois et de paysans labourant leurs terres à mains nues. J’ai l’impression de visiter les années cinquante, impression qui perdurera durant la traversée de la Biélorussie, ainsi que durant ces premiers jours à Moscou.
Nous traversons donc la Pologne, puis arrivons dans l’après-midi à la frontière biélorusse, ou je remplis non sans une certaine difficulté des papiers qui me permettront de traverser le pays, mais également d’entrer en Russie, sans avoir à subir l’assiduité bien connue des douaniers Russes. Pour rendre plus aisé l'entrée des étranger dans leur pays, les autorités ont eu la charmante idée et l'incroyable gentillesse d'imprimer des papiers bilingues, en Russe et en Biélorusse afin que tout un chacun puisse s'y retrouver. Comme les douaniers ne tolèrent qu’une bouteille d’alcool par passager et qu’une de mes camarades de bus en possède deux, je passe la frontière avec une bouteille de Ricard dans ma housse de guitare. Avant notre passage devant les militaires Biélorusses, notre car nous abandonne, nous prendrons un autre car de l’autre coté des douanes. Finalement c’est le même car qui nous attend, mais les chauffeurs nous préviennent qu’à Brest, à quelques minutes de là, nous allons devoir prendre un nouveau bus. Nous arrivons donc à Brest, où les conducteurs apprennent par radio qu’ils doivent en fait nous conduire jusqu’à Minsk. Entre Brest et Minsk, la propriétaire de la bouteille de Ricard sort ladite bouteille pour faire goûter à ses nouvelles copines cet incroyable breuvage français. Elle m’en sert un plein godet (sans eau, ces rustres boivent ce breuvage déjà infâmement sucré avec du jus d'orange, j'ai préféré éviter une douloureuse expérience...) que j’accepte à contrecœur après y avoir versé quelques gouttes de mon eau minérale afin de ne pas sombrer dans un coma éthylique à la première gorgée. Par chance, nous nous arrêtons quelques minutes plus tard, et tandis que ces demoiselles sortent du car pour fumer une cigarette, j’en profite pour jeter mon pastis dans l’évier. À 20 h nous arrivons à Minsk, et la grande bouteille de Ricard est finie depuis longtemps...
Si l’été indien a réchauffé le mois d’octobre en France, il n’en est pas de même dans la capitale de la Biélorussie, et je sens pour la première fois le froid s’infiltrer sous mes fourrures polaires flambant neuves. Après quelques minutes d’attente, un nouveau car nous prend en charge, il est fraîchement repeint, et une partie des sièges a été ôtée, de ce fait je ne peux m’allonger sur ceux du fond, qui doivent être en réparation quelque part dans les garages d’Eurolines. Commence alors une nuit pénible, allongé sur quatre sièges, puis deux, puis de nouveau sur quatre (dans ce dernier cas je bloque le passage, le buste sur une banquette, les jambes sur l’autre et les fesses tombant sans cesse dans le gouffre entre ces deux rangées de sièges.
A neuf heures du matin, nous arrivons (enfin) à l’entrée de Moscou, mais nous passerons 1h 30 dans les bouchons, pour être finalement déposés a 10h 30 à la gare routière. Durant ces premiers bouchons moscovites, j’ai l’occasion d’apercevoir que sur tous les grands axes routiers, il y a au centre une voie réservée à la police, à l’armée et aux services du gouvernement. Cette voie est empruntée par de très nombreuses Mercedes noires, alors que sur le périphérique ne se pressent que des vieilles Lada datant généralement de l’époque soviétique. À midi, Fabienne -qui est à Moscou depuis deux mois- vient me chercher à la gare, pour me faciliter l’atterrissage dans ce milieu hostile et étranger qu’est la Russie.
Alors... “En route vers de nouvelles aventures !”
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